La société de consulting freelance touche 80 millions d’euros grâce à la collaboration de Goldman Sachs Growth Equity et Eurazeo. En outre, d’autres investisseurs incontestables comme Isai et Serena suivent également leurs affaires. Depuis l’année 2013 qui marque ses débuts, Malt atteint aujourd’hui un chiffre d’affaires de 32 millions.
Les services des entreprises de freelance sont devenus indispensables depuis l’apparition du Covid-19, ces dernières mettent en œuvre des prestations intellectuelles en vue d’accompagner les grandes entreprises comme ENS. La société Malt offre des services reliant ces deux entreprises.
Un nombre élevé de freelances en France
La population française compte actuellement 1 million de freelances, dont environ 700 000 se concentrent dans la Tech. Le marché envahit plus de 30 milliards d’euros en Europe et 650 milliards d’euros aux États-Unis.
Il est important de savoir que les plateformes constituants la talent economy et la gig economy sont différentes. La talent economy se concentre sur les salariés et leur travail tandis que la gig economy se centre sur un prix déterminé.
Plus de 200 millions d’euros d’affaires conclus
Malt a pour fonction d’accorder le profil d’un consultant selon les besoins d’une entreprise. L’organisme propose les solutions adéquates pour le développement relationnel du début de la mission jusqu’au paiement.
Mettant en œuvre 250 000 freelances, Malt traite plus de 30000 clients et 36 entreprises du CAC 40. Actuellement, 200 associés à travers le monde travaillent avec elle.
Sur le plan économique, une commission de 10 % et 5 % est relevée du volume d’affaires. Les profits acquis dépendent de la rapidité de croissance sur les marchés investis, d’où il est nécessaire de prendre une marge.
Offrir plus d’avantages que les autres plateformes
Bien qu’il existe de nombreuses plateformes de freelance comme Upwork ou Codeur, le marché est réduit. Quant à Malt, elle se fait différencier des autres systèmes d’enchères, en effet, leur tarif est établi en fonction du prix le plus bas. Ce modèle est appliqué dans différents pays, comme l’Asie et le Sud-Est, dont l’avantage est de pouvoir se rémunérer par heure en effectuant de petites tâches. Les clients s’occupent de rechercher les freelances et leur donner le projet, ce qui agrandit la concurrence.
Bref, grâce à ce fond de 80 millions d’euros, l’entreprise pourra faire un investissement dans le but de développer sa technologie au niveau international. Les pays cibles sont la Belgique, l’Italie, les Pays-Bas et les États-Unis à plus long terme.