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Retour à la prise d’otages des français au Liban en 1986


L’histoire remonte pour l’année 1988 avec la prise d’otages des Français par le parti chiite Hezbollah au Liban. Le détournement d’un avion de ligne koweïtien, par des extrémistes chiites musulmans, a compliqué les négociations secrètes en vue de la libération des otages français à Beyrouth, alors que des responsables gouvernementaux étaient sur le point de réussir. Les trois derniers otages français, toujours un sujet de préoccupation humanitaire, ont acquis une importance politique supplémentaire alors que la France se dirige vers les élections présidentielles du 24 avril et du 8 mai.

La partie Hezbollah

Le Hezbollah, ou Parti de Dieu, est un groupe chiite libanais lié à l’Iran qui a été lié au Jihad islamique, l’organisation secrète qui prétend détenir les otages français restants.

Les tentatives du gouvernement français pour libérer les otages ont été encore perturbées par la tension entre le Hezbollah et Amal, l’autre principal groupe musulman chiite au Liban. En coordination avec les forces syriennes au Liban, la milice Amal tente de réaffirmer son contrôle sur les zones contestées, créant ainsi des conditions de sécurité rendant les contacts avec les responsables du Hezbollah particulièrement difficiles.

Les spécialistes du terrorisme français ont déclaré que l’équipe de négociation de M. Chirac, après plusieurs mois de contacts, pensait avoir convaincu les responsables à Téhéran d’organiser la libération d’au moins un et peut-être des trois otages. Mais avant même le détournement de l’avion, les responsables iraniens avaient du mal à convaincre le Jihad islamique au Liban de s’y conformer. L’obstacle principal était la demande du Jihad islamique de libérer les 17 prisonniers au Koweït pour les attentats terroristes à la bombe perpétrés en 1983 contre les ambassades américaine et française au Koweït.

Le détournement d’avion de ligne koweïtien, qui ne semble pas être directement lié aux négociations françaises, a montré la détermination des alliés libanais de l’Iran à poursuivre leurs propres objectifs, même si cela embarrasse une partie de la direction de Téhéran.

Jean-Charles Marchiani, l’auteur clé dans la libération des otages au Liban

Le négociateur français le plus actif, Jean-Charles Marchiani, ancien responsable des services de renseignements proche du ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua, aurait déjà visité le vallée du Bekaa au Liban dans le but de contacter le Jihad islamique ou de le persuader par l’intermédiaire d’intermédiaires.

Marchiani, qui avait alors voyagé sous le pseudonyme Alexandre Stefani, a été un acteur clé dans la libération de deux otages français le 27 novembre 1988.

La libération des deux journalistes, Jean-Louis Normandin et Roger Auque, a conduit Chirac à prévoir que les relations entre la France et l’Iran pourraient être améliorées et que l’influence iranienne « devrait permettre le retour à la liberté des otages encore détenus ». En tout, Chirac a obtenu la libération de sept otages français depuis son accession au pouvoir en mars 1986 et depuis qu’il a commencé à rechercher la réconciliation avec l’Iran.

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